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Pourquoi une chronique sur le télétravail?

Le choix du titre de cette chronique s’est fait aisément : cette pandémie qui nous a frappés de plein fouet en a plongé plusieurs « dans le bain ». Selon le site Web expressions-francaises.fr, « Être dans le bain » signifie « se trouver dans une situation délicate » ou « être pleinement engagé dans une situation ». On peut certainement appliquer une de ces deux significations au télétravail, surtout dans un contexte de distanciation physique où plusieurs personnes se sont retrouvées, bon gré mal gré, sans préparation d’aucune sorte, à devoir travailler de chez‑elles. Et je dois avouer que « travailler dans le bain » est une représentation du télétravail qui me plaît…

 

Mais pourquoi une chronique sur le télétravail alors qu’il existe déjà tant d’écrits sur le sujet? Bien justement, il y a beaucoup de textes où des experts abordent le télétravail sous plusieurs aspects différents, mais peu qui offrent au lecteur l'occasion de partager son expérience concrète avec ses semblables. Nous devons aménager des espaces d’échange qui permettent de trouver des façons à la fois pour les télétravailleurs et les dirigeants d’entreprise de trouver des pistes de solution aux nombreux défis soulevés par ce mode de fonctionnement. Après tout, les employeurs ont été pris de court dans tout ça, et ils sont tous aussi désireux que leurs employés de rendre ce nouveau mode de travail harmonieux et profitable pour tous.

 

Pourquoi une chronique sur le télétravail maintenant, alors qu’on se prépare à la réouverture des lieux de travail et que les employés vont réintégrer le « bercail »? Parce qu’ils ne vont pas tous le faire, justement : une certaine partie des « migrants » vont le demeurer. Plusieurs entreprises vont instaurer le télétravail de façon permanente pour au moins une partie de leurs effectifs ou peut-être même sur une base rotative. Et pourquoi? Parce que le télétravail représente de nombreux avantages pour les employeurs, s’il est bien géré, évidemment. 

« Les changements dans le mode de travail de plusieurs personnes représentent une occasion d’explorer de nouvelles méthodes. »

Carolynn Brousseau, fondatrice de la Clinique virtuelle

Il ne faut pas oublier que ceux qui vont retourner sur les lieux de travail de l’entreprise devront subir un autre ajustement. Peut-on dire que cette réintégration a été ou sera bien planifiée? L’avenir le dira, mais, comme il s’agit encore ici d’une première, on peut imaginer que les entreprises devront faire face à d’autres imprévus et se dépêcher de mettre des mesures en place au risque de perdre ou de s’aliéner de bonnes ressources humaines.

Quoi qu’il en soit, même si l’expérience du télétravail n’a pas été bonne pour tous, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Il faut plutôt en tirer les leçons nécessaires à son amélioration. Aujourd’hui une pandémie, demain une crise environnementale? Travaillons donc à mettre en place les procédures pour un télétravail harmonieux dans le futur. 

L’intention de cette chronique est de couvrir plusieurs des sujets mentionnés, et bien d’autres, et d’offrir un espace public d’échange où les employeurs et les employés peuvent soumettre leurs idées, suggestions et même leurs questions aux lecteurs de cette chronique. 

Voici déjà quelques commentaires glanés dans l’entourage du Nénuphar en ce qui a trait à l’aménagement spatial et à l’ergonomie du poste de travail qui feront partie du prochain article.
 

ESPACE

Bruno : Mon appartement est tellement petit que j’ai toujours l’ordinateur dans la face. J’ai l’impression de vivre avec mon travail. Je n’ai pas d’endroit où m’échapper.

ERGONOMIE

Francine : Une bonne chaise de bureau, cela m’aurait grandement soulagé.

COHABITATION

Gabrielle : J’ai dû en même temps transformer ma maison en garderie et en lieu de travail et ça a créé quelques moments cocasses, mais j’ai fini par y arriver.

ERGONOMIE

Diane : J’ai développé des problèmes avec mes mains et avec mes nerfs parce que je n’étais pas bien installée au début. Aussi, il fallait que j’installe un moniteur supplémen-taire et la façon dont je les avais d’abord positionnés faisait que je regardais trop à gauche ou trop à droite. J’ai procédé par tâtonnement pour trouver la meilleure position pour mon cou.

ERGONOMIE

Sylvie : Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour comprendre que je ne pourrais pas travailler longtemps avec le portable prêté par ma compagnie. Pour éviter les problèmes de dos, de poignets et d’épaules, on m’a conseillé d’ajouter un écran qui serait à la hauteur de mes yeux ou de placer le portable plus haut et d’utiliser un autre clavier.

ERGONOMIE

Sylvain : Je viens de recevoir ma chaise ergonomique, quel bonheur! Ma compagnie nous a fait parvenir un mini catalogue dans lequel choisir la chaise qui nous convenait parmi quatre modèles et deux couleurs. Ma patronne s’en était procuré une auparavant, à ses frais, avant la mise en place du programme. C’est tellement important pour minimiser les problèmes de dos, je suis content de cette initiative de la part de mon employeur.

COMMENTAIRE

A.D. : Excellente initiative Jacinthe, merci de nous accorder un espace d'échanges pour améliorer et faire avancer le monde du travail de demain. « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde. » – Gandhi

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