Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Avril 2021
Le Nénuphar a une vie propre
Nous venons de passer, encore une fois, par le jalon le plus important dans l’histoire du magazine, le moment où la première pièce a été posée sur l’échiquier.
C’est toujours un réel plaisir que de se remémorer les débuts, puis de regarder où nous en sommes aujourd’hui. Et, pour célébrer le 4ᵉ anniversaire de l’ouverture de la page « face de bouc » du magazine et surtout, la mise en branle du projet, nous vous offrons une page intitulée La petite histoire du magazine Le Nénuphar.
Il y a aussi une nouvelle page qui informe les lecteurs des résultats du tirage du merveilleux livre de Dolorès Gosselin, Mes ancêtres m’ont raconté… Ce tirage a lieu le 4 de chaque mois durant une année, à commencer par le 4 avril.
Le mois dernier, nous avions accueilli deux nouvelles chroniqueuses dans nos rangs, Magaly avec Vers une planète en santé et Anne-Claire avec Les carnets d’Anne-Claire, et ce mois-ci, c’est Clarissa qui nous offre Survivre au travail pour nous éclairer au sujet des impacts du travail sur notre vie et notre santé mentale.
Par contre, nous devons faire notre deuil des anecdotes de Laurette dans Sur une ferme à Dufresne, à moins que ses filles dénichent d’autres de ses écrits dans des fonds de tiroir. Elle nous aura tout de même régalés durant près d’un an, même à titre posthume, de ses anecdotes humoristiques et fidèles aux moments importants de sa vie dans un petit village manitobain.
Une autre perte est celle d’Imane qui a maintenant plusieurs autres engagements et qui se voit dans l’obligation de cesser sa chronique Une balade architecturale à Winnipeg. Elle nous a offert de voir d’un nouvel œil la valeur architecturale de Winnipeg et nous espérons qu’il ne s’agit que d’une pause temporaire.
Oui, Le Nénuphar a une vie propre. Les chroniques naissent et meurent…, mais demeurent. Heureusement! Cela permet à tous nos nouveaux lecteurs de faire la découverte d’une soixantaine de chroniques.
Je vous offre la dernière création de notre illustrateur, à l’occasion de la fête de Pâques. N’y voyez nulle intention de dénigrer son sens religieux chrétien, mais plutôt de célébrer ce marqueur temporel du retour du printemps.
Passez de Joyeuses fêtes de Pâques!
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Mars 2021
Rire et sourire
Selon l’Association canadienne de counseling et de psychothérapie, les effets bénéfiques du rire sur le plan physiologique et psychologique sont nombreux. On en énumère une trentaine sur une page de leur site Web (en anglais seulement). Ailleurs, le site des Instituts de recherche en santé du Canada mentionne en ces mots le 1ᵉʳ avril (qui arrive bientôt) :
« On célèbre le 1ᵉʳ avril en jouant des tours à ses collègues, à ses amis ou à des membres de sa famille. Lorsque cela se fait avec de bonnes intentions, les blagues peuvent déclencher des rires, favoriser de bons sentiments et resserrer les liens entre les personnes. »
Et on y offre quelques bienfaits du rire :
• Atténue la douleur
• Stimule l'immunité
• Favorise la relaxation
• Prévient les maladies du cœur
• Diminue le stress et l'anxiété
• Améliore la mémoire
Dans son discours de remerciement pour l’obtention du Carol Burnett Award lors des Golden Globes le 28 février dernier, Norman Lear a dit : « Je suis convaincu que le rire vous aide à vivre plus longtemps […] ». Ce producteur, scénariste, réalisateur et acteur américain, créateur de séries légendaires comme All in the Family, Sanford and Son, The Jeffersons et One Day at a Time rend cette phrase très crédible, prononcée du haut de ses 98 ans.
Je crois personnellement que la capacité de rire de soi-même et, généralement de sourire à la vie font partie des attitudes les plus importantes à développer et à cultiver. Elles exigent une bonne dose d’optimiste et la faculté de ne pas se prendre au sérieux.
C’est pour cela que j’aime tant les grenouilles du Nénuphar : elles me font rire!
Bon poisson d’avril!
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Février 2021
L’amour pour ma province
En cherchant l’inspiration pour cet édito de février, le mois de l’amour, j’ai revisité les sujets des févriers précédents. En 2018, il était question du cœur et de ses maladies, l’année suivante, de l’amour de la vie et de la santé mentale nécessaire pour survivre à la vie, justement, et l’an dernier, de l’amour de la famille. Quand je regarde la direction qu’a prise Le Nénuphar ces dernières années, c’est un amour flagrant pour le Manitoba, son peuple et sa culture qui en ressort.
Lorsque l’on tente de faire connaître notre province et ses gens, qu’il s’agisse des premiers habitants aux derniers arrivants, on se rend vite compte qu’il y a bien plus qu’une seule culture. « Rien qu’à voir, on voit bien » selon l’expression canadienne française, que, de par son ouverture aux immigrants, le Manitoba s’enrichit sans cesse.
Le Nénuphar est un endroit par excellence pour connaître ces différentes cultures. On y trouve des légendes anishinaabe dans Raconte-moi Terre-Mère et des vêtements créés selon l’héritage métis et autochtone dans Le chic d’ici; on accompagne les voyageurs dans leurs multiples périples dans La vie des voyageurs, Sur les traces des voyageurs et TiBert le voyageur; on fait la connaissance d’immigrants en provenance d’une douzaine de pays dans Notre nouveau chez-nous! et on découvre la culture maghrébine dans Du Maghreb au Manitoba. Et n’oublions pas aussi, au passage, que vous pouvez aller admirer les œuvres d’artistes métis, entre autres, dans La toile de toiles et Art écolo.
Bonne Saint-Valentin
et bon Festival du voyageur! Hé Ho!
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Janvier 2021
Que conserver de la vieille année?
Où que l’on soit, qui que l’on soit, quels que soient notre nationalité, nos croyances ou le calendrier que l’on suit, la nouvelle année s’accompagne de rituels. De façon intime ou en groupe, des rites nous permettent de faire le deuil de la vieille année et de célébrer la naissance d’une nouvelle.
Une nouvelle année nous donne l’occasion de repenser à nos façons de faire, d’être et de vivre et de choisir délibérément ce que nous voulons changer pour continuer à avancer sur le chemin qui nous mène vers notre pleine potentialité. Il y a des choses à abandonner et d’autres à acquérir. Toujours. Sinon, c’est la stagnation, la sclérose.
C’est le temps de délaisser notre vieille peau et d’en endosser une nouvelle. C’est le renouvellement nécessaire pour faire place à toute la joie et à tous les tremblements à venir, à la vie, quoi. Il faut continuer d’élaguer… dans sa maison comme dans sa vie, se dépouiller du superflu et adopter de nouvelles attitudes, de nouveaux comportements, créer de nouveaux liens.
L’année 2020 nous a fait prendre conscience, si ce n’était pas déjà fait, de la fragilité de la vie et de notre besoin de chaleur humaine. Rien de tel que de perdre quelque chose pour l’apprécier davantage n’est-ce pas? L’année 2020 nous a appris à utiliser de nouvelles façons de se rencontrer à distance et surtout, elle nous a permis d’avoir du temps d’introspection pour apprendre à mieux nous connaître. Ce sont des cadeaux que nous emportons avec nous en 2021.
« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une. » – Confucius
Mes souhaits de santé et sérénité pour 2021!
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Décembre 2020
Assurer le bien-être collectif
Une publicité attrayante sur le site Web d’un organisme touristique nous invite ainsi :
« Dites oui à la magie du temps des Fêtes. Ho! Ho! Ho! Embarquez pour la féerie du temps des Fêtes, son atmosphère chaleureuse et conviviale […] »
J’ai eu beau passer en revue tous les textes portant sur les nombreuses activités proposées, je n’y ai vu aucune mention concernant la distanciation, les mesures de protection… j’avais l’impression d’être de retour à une ancienne époque.
Chaleur et convivialité… seront-elles absentes cette année? Faut-il pleurer sur l’impossibilité de faire de « grosses fêtes »? Sur l’absence de pression et de stress qui accompagnent souvent les réunions familiales? Nous manque-t-il d’aller nous agglutiner autour d’étalages de produits en vente dans les grands magasins?
Ce sera certainement bien différent. Mais moins de rassemblement ne veut pas dire moins d’amour. Et si on en profitait pour développer nos amitiés, pour avoir des échanges plus profonds et plus honnêtes avec notre entourage? Le téléphone n’est pas disparu de nos vies, et la visiophonie permet de se regarder « dans le blanc des yeux » et de se sourire.
Chose certaine, il est très important pour le bien de tous de se plier aux règles. Comme le dit si bien Stéphane Laporte, « Si on veut que 2021 soit moins en vain que 2020, à nous de faire en sorte que nos demeures ne soient pas des foyers d’éclosion, mais des foyers d’émotion. »
Je vous présente un petit bijou de texte, écrit par Kathleen Sury, une Française qui offre des soins énergétiques. Elle partage ses réflexions sur Noël 2020 :
« Et si ce Noël 2020 nous invitait à plus d’introspection et d’écoute de nous? […]Et si ce Noël était pour chacun d’entre nous l’occasion d’aller à la rencontre de nos émotions, de nos vrais sentiments, de faire le point sur les relations qui ont réellement du sens pour nous, qui nous poussent à grandir? »
Je vous souhaite un très bon temps des Fêtes!
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Novembre 2020
Prendre sur soi
Si j’en crois Antidote, « prendre sur soi » est synonyme de se maîtriser, de se contrôler, mais aussi d’accepter, d’assumer, de raisonner… Qu’il est difficile de prendre sur soi en ce moment, alors que notre monde est chamboulé depuis si longtemps, et qu’il devient difficile d’imaginer le moment d’un retour à « la vie normale ».
La caricature du Winnipeg Free Press d’hier (4 novembre 2020) représentait le coronavirus surfant avec bonheur sur une vague de laisser-aller. Ce laisser-aller dont on parle, c’est celui qui fait fi du danger, qui frise l’inconscience, qui finit par permettre au problème de prendre de l’ampleur. Mais si cette inconscience servait de bouée de sauvetage, de soupape, de thérapie presque pour nous empêcher de capoter?
Et cette « vie normale » existera-t-elle encore d’ailleurs? Déjà, on parle de « nouvelle normalité » et on sait tous au fond de nous que cette pandémie nous force à redéfinir plein de choses, y compris nos relations interpersonnelles. Mais tout n'est pas mauvais, notre vision d’antan de l’éducation des jeunes, du travail en entreprise, des loisirs « publics », tout ça est à redéfinir. Et pas nécessairement pour le pire.
Beaucoup de questions, pas encore toutes les réponses, mais une chose est certaine : nous allons survivre et ressortir de l’autre côté de cette crise avec une meilleure connaissance de nos forces et de nos faiblesses. De ça, j’en suis certaine.
* * *
Mon processus d’écriture comprend une grande partie de recherche sur la toile où je teste mes idées et mon vocabulaire pour les exprimer. J’adore fouiller la toile et c’est ainsi que je découvre des perles. Je vous offre une de mes dernières découvertes : une série de capsules géniales brillamment interprétées par Axel Lattuada. J’aime bien quand on m’enseigne quelque chose avec humour! Ce que je retiens de cette capsule particulière sur les émotions : « Le bonheur, c’est le temps que tu accordes à ta joie. La joie étant l’émotion de base et la seule émotion d’ailleurs que le cerveau essaie de reproduire en permanence. »
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Octobre 2020
Muter et s’adapter
Pendant que les virologues, les infectiologues, les microbiologistes et toute la clique des gens les plus heureux de la planète en ce moment se penchent… oserais-je dire « avec délectation »… sur le phénomène, d’ailleurs anticipé, de la COVID-19, nous, pauvres hères, en sommes encore à nous demander ce qui nous arrive, et ce qui nous attend encore.
Si je pouvais vous résumer ce que j’ai compris de mes lectures éclairantes, c’est que l’humain est impuissant face au virus pour la simple raison que le virus est un être flexible, évolutif et muni d’une très grande capacité d’adaptation alors que l’humain… comment dirais-je… l’humain est obtus.
Un virus, comme tout être vivant, cherche à survivre. Il existe depuis au moins aussi longtemps que l’être humain, sinon plus, et en fait, il est bien installé sous plusieurs formes dans nos cellules. D’ailleurs, sans cellule vivante à infecter, le virus ne peut exister. Or, en détruisant l’habitat des hôtes des virus, puis en leur permettant de muter en mangeant les espèces en voie de disparition, nous sommes devenus par nous-mêmes leurs nouveaux hôtes. Depuis longtemps, tous les environnementalistes, écologistes et prévisionnistes du monde entier s’évertuent à répéter qu’il faut cesser nos actions nuisibles à la planète… en vain. Je vous dis, l’humain est obtus.
De plus, l’humain n’est plus en mesure d’écouter les messages de son corps, qu’il préfère taire au moyen de médicaments. Voici un texte, auquel j’adhère, d’un conservationniste :
[…] la plupart des humains font une grave erreur. Au lieu de se préoccuper de l’équilibre de leur immunité, ils mangent, ils boivent, ils fument selon leur bon plaisir sans tenir compte des alertes que donne le corps : une douleur d’estomac, un mal de tête, un coup de fatigue, etc.
À la place d’écouter leur corps qui signale un déséquilibre, et d’adapter alors leur comportement, la plupart des gens prennent un antidouleur ou un médicament qui va cacher le symptôme (un peu comme on débrancherait un voyant lumineux qui indique un problème, dans une voiture, au lieu de réparer le problème). L’arrivée des « maladies » (augmentation rapide d’une population virale ou bactérienne) est alors inéluctable. – Valery Schollaert
Sommes-nous capables de mutation? Ce qu’Antidote définit comme étant une transformation profonde et durable. Ce n’est qu’ainsi que nous nous en sortirons vivants.
RÉFÉRENCES :
Six mois de mutations du coronavirus,
Anne Goffard, article de L’actualité du 17 septembre 2020
Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste,
Valéry Schollaert, 2 avril 2020 (Lire « La COVID-19 »)
La dégradation de la nature par l’homme favorise la propagation des virus, pointe la WWF, CNEWS, 22 avril 2020.
Origine de la vie – Les virus, premiers organismes à ADN, Wikipédia
D’où viennent les virus? Annie Labrecque, Québec Science, 19 avril 2020
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Septembre 2020
Une question de culture
C’est une rentrée pleine de défis que vivent les élèves, les parents, les enseignants et le personnel scolaire cette année. Je dois vous dire que les réactions négatives envers le port du masque m’étant incompréhensibles, j’ai tenté d’en comprendre les raisons.
D’abord, il semble que plusieurs se laissent convaincre par des histoires à dormir debout véhiculées sur les réseaux sociaux. Est-ce que les gens n’ont rien appris depuis la circulation des courriels du genre « Pour chaque relais de ce message, vous recevrez de l’argent de Bill Gates. » Le pire virus, à mon avis, n’est pas celui de la COVID-19, mais celui de la bêtise humaine.
Ensuite, certains confondent « directives de santé publique » avec « tentative de brimer leurs droits et libertés »… vraiment? Allez voir chez les pays où la liberté des gens est VRAIMENT BRIMÉE, comme les pays d’où nous viennent certains invités de la chronique Notre nouveau chez-nous! On n’y tente sûrement pas de vous fournir une stratégie de protection contre la propagation d’une maladie infectieuse pour VOTRE BIEN.
Mais en fin de compte, j’ai compris que c’est une question de culture. À lire, l’observation de notre chroniqueuse France en septembre 2011, lors de son séjour au Japon :
« Lorsqu’ils sont malades, les gens portent des masques chirurgicaux pour couvrir leur bouche. […] ça va avec ce que je connais de la culture japonaise : c’est très important de ne pas causer de problèmes à tes pairs. Tu fais tout ce que tu peux pour contribuer à un environnement de travail efficace et en santé. Donc, les Japonais portent des masques pour éviter de transmettre leurs germes à d’autres. »
Oui, dans une culture respectueuse des autres, on porte un masque pour éviter de transmettre ses germes. Ce qui est dommage ici, c’est qu’au lieu d’habiliter les jeunes au port du masque en leur suggérant, par exemple, qu’ils portent un bouclier, qu’ils sont des héros… on les rend hésitants à les porter.
Démentis provenant de sources fiables :
- Cette vidéo contient plusieurs inexactitudes sur les masques et sur les vaccins, ici.radio-canada, 25 août 2020
- Non, les masques ne provoquent pas l’hypoxie cérébrale, ici.radio-canada, 22 mai 2020
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Août 2020
Que restera-t-il?
Depuis plusieurs mois déjà, nous nous plions à un régime de confinement et de distanciation physique qui va à l’encontre de certaines de nos valeurs humaines. Personnellement, après avoir passé une bonne partie de ma vie à apprendre à m’ouvrir aux autres et à établir des contacts chaleureux par des embrassades, j’ai de la difficulté à me contenter de gestes à distance.
Nous avons dû couper dans la liberté de circuler et de nous rassembler, dans l’éducation, dans les arts et spectacles… je ne ferai pas ici une liste exhaustive, mais je sais que nous n’en sortirons pas indemnes et que plusieurs de nos acquis sont perdus à jamais. La langue française, par exemple, semble en prendre un coup. Si on se fie à un récent rapport du Conseil scolaire du district de Toronto, les cours de français pourraient être éliminés dans une tentative d’économiser de l'argent. Jusqu’à tout récemment, il n’était pas certain que les enseignants de langue étrangère (dont le français) auraient la permission de se rendre en Louisiane pour enseigner le programme d’immersion.
Mais comment puis-je me plaindre? Moi, dont la province a réussi assez rapidement à juguler la pandémie en mettant en place les mesures nécessaires dès le début. Ce n’est pas le cas partout et, dans les pays en développement et ceux dont les dirigeants ont nié l’existence du problème ou n’ont pas suivi les recommandations officielles des organismes de santé publique, c’est l’horreur!
Un lecteur assidu du Nénuphar, nous écrit aujourd’hui (17 juillet) que les cas de coronavirus sont en hausse en Algérie et atteignent 70 par jour dans sa ville de Sétif.
En plus, étant travailleuse autonome à partir de chez‑moi dans le domaine des communications, je n’ai pas subi de coupure ni n’ai eu à m’adapter à un nouveau mode de travail. À propos de ce sujet, j’espère que vous lirez notre nouvelle chronique Dans le bain du télétravail, et partagerez avec les lecteurs vos expériences de télétravail à l’ère de la COVID-19 ou à tout le moins profiterez des conseils qui vous y seront offerts.
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Juillet 2020
Mon bien-être, c’est d’être bien
Je joue au Scrabble sur mon téléphone intelligent. L’application m’accorde des crédits d’utilisation d’outils de jeu (remplacer les lettres, voir l’emplacement des mots possibles, etc.) lorsque je regarde les annonces. Regarder est vite dit, je clique sur le bouton et j’y reviens plus tard, quand l’annonce est terminée. Mais quand je prends le temps de les visionner, je suis édifiée par le nombre de produits sur le marché destinés à me faciliter la vie.
On veut mon bien-être, c’est sûr! On m’offre de mieux me nettoyer les oreilles, de mieux charger mon cellulaire, de m’agenouiller plus facilement… et même de meilleurs couvercles à mes contenants pour aliments, des couvercles « magiques », rien de moins. En fait, en plus de la gamme d’articles conçus pour m’aider à mieux faire les choses dans la cuisine, il y a aussi des services me permettant de réduire mes tâches. Pour sauver du temps, je peux me commander des repas prêts à cuire et si c’est encore trop long pour moi, me faire livrer des mets prêts à manger de mon restaurant préféré.
La plupart du temps, ces belles offres me laissent indifférente. J’aime ça, moi, éplucher, émincer, râper, écosser, couper, ciseler, effiler, assaisonner… apprêter les aliments, quoi. Puis les faire revenir, rissoler, braiser, frire, sauter, rôtir… toutes ces étapes qui me permettent de manipuler les ingrédients, de les sentir, de les toucher, de m’imprégner de leur nature. Mais ce que j’aime le plus, dans la préparation des repas, c’est explorer. Je choisis un aliment ou un ingrédient que je ne connais pas, ou peu, et je fouille sur Internet pour en apprendre ses propriétés, ses usages, dans quelles cultures on s’en sert et pour quelle sorte de mets.
Tout ça est chronophage, j’en conviens. Mais c’est du temps où je suis bien, et c’est ça, mon bien-être. Et vous? De quelle façon trouvez-vous votre bien-être?
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Juin 2020
Pratiquer la tolérance
Souvent, au cours de ma vie, j’ai constaté que la vie humaine, dans certains pays ou pour certaines personnes, ne vaut pas grand-chose. Ces temps-ci, je remarque que c’est toujours le cas, comme on a pu le constater très près de nous récemment. Que ce soit des gens aux traits asiatiques ou au nez épaté, les personnes de couleur se retrouvent souvent la cible d’agressions physiques ou verbales. C’est bien triste, mais que pouvons-nous faire, me direz-vous? On peut se sentir impuissants lorsqu’on voudrait changer des attitudes et des comportements chez nos voisins, surtout lorsqu’il s’agit de préjugés ancrés dans une culture depuis l’enfance.
Dernièrement, un ami partageait sur son mur face de bouc* qu’il avait été agressé dans la rue par un individu qui lui a lancé des paroles haineuses. Ce qui m’a surpris, c’est que l’agresseur a lui-même mis le doigt sur le problème en disant « Je déteste les noirs, ils me font peur! ». Oui, la peur, c’est la peur qui engendre la haine et la violence. La peur de ce que l’on ne connaît pas, de ce que l’on ne comprend pas. La peur des gens qui semblent différents de nous. Mais la peur, c’est intimement lié à l’ignorance.
Et c’est là que nous pouvons agir dans notre milieu et sur nous-mêmes : en pratiquant la tolérance, l’ouverture d’esprit, la curiosité intellectuelle et l’envie de comprendre et de connaître l’autre. Nous utiliserons ainsi les armes les plus efficaces pour lutter contre toute forme de discrimination.
* Depuis que j’ai visionné Les Bodins : Face de bouc pour les nuls! en 2011, j’utilise cette expression systématiquement. Ça me fait toujours rire.
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Mai 2020
Attendre ou vivre?
On passe beaucoup de temps à attendre, dans une vie. Tout jeune, déjà, on entre dans ce scénario d’attendre pour quelque chose d’autre, quelque chose… de plus. On attend de commencer l’école, puis les vacances; on attend d’avoir un emploi, puis les promotions, puis la retraite; on attend l’amour, de se marier, puis d’avoir des enfants; parfois, on continue d’attendre de vivre jusqu’au moment de notre mort.
Mais parfois aussi, si on est chanceux, mais surtout si on travaille sur nous-mêmes, on apprend à vivre au lieu d’attendre.
La situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés ces derniers mois, à devoir s’isoler, à réduire ou même cesser la plupart de nos activités, est le genre d’occasion en or pour apprendre à vivre, loin de nos « bruits » habituels. Avez-vous pu utiliser ce temps à bon escient[1]? À jouir du présent, à vous resituer, à vous recentrer, à évaluer vos objectifs de vie, à construire?
Ou avez-vous passé ce temps à attendre…? Comme lorsque le Titanic a sombré : « […] les autres, les sept cents qui avaient pu partir à bord des canots n'avaient plus rien d'autre à faire qu'attendre. Attendre de mourir, attendre de vivre, attendre une solution qui ne viendrait jamais... »[2].
Plusieurs personnes ont utilisé ce temps pour créer des choses formidables, comme cette chanson du Chœur virtuel de l’Acadie que je vous invite à écouter : Partons la mer est belle.
Le Nénuphar en a profité pour débuter une chronique d’aide au développement personnel, Vers l’épanouissement.
Et vous?
[1] Cette expression est étroitement liée au verbe latin scire qui signifie « savoir ». En effet, elle suggère que l'on agit en connaissance de cause. (Source : L’Internaute)
[2] Expression tirée du film Titanic (Source : Le Parisien)
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Mars 2020
Communiquer
On pense que si on parle la même langue, on devrait se comprendre oui? Eh bien non. La communication est un des plus grands défis des relations interpersonnelles, c’est bien connu. Même lorsqu’on vient de la même culture, et même lorsqu’on vient de la même famille, on ne décode pas toujours les mots de la même façon. En plus des mots à décoder, il y a les regards, les gestes et… les émojis! Ne riez pas, l’utilisation d’émojis représente un champ de mines, je l’ai appris à mes dépens récemment.
Alors, imaginez arriver dans un pays où la culture et la langue sont différentes lorsqu’on veut s’y établir? Sans compter le climat. Même quand la langue est la même que la nôtre, il y a les diférents accents, les expressions et les régionalismes qui rendent les communications difficiles. Et les perceptions... des deux côtés.
C’est pourquoi au Nénuphar, nous avons eu le goût de connaître, et de vous faire connaître, quelques-uns de nos nouveaux arrivants francophones, et certains anciens aussi. Est-ce que quitter son pays, sa famille, sa culture est un choix? Parfois oui, mais souvent non. Ce peut être avec l’espoir d’améliorer ses conditions de vie ou pour quitter une situation intenable. Au pire, ce peut carrément être une question de survie. Quels sont les défis d’intégration au Manitoba? C’est de cela qu’il sera question dans votre nouvelle chronique Notre nouveau chez-nous! qui débute ce mois-ci.
Pendant la préparation de cette chronique, j’ai repensé à Boucar Diouf et sa noix de coco… qui voyage « léger ». Je vous recommande d’écouter son entrevue à l’émission Bazzo à Télé-Québec (2014). Il y est question d’identité, d’intégration et d’épanouissement.
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Février 2020
L’amour de la famille
Je vous avoue que la Saint-Valentin des petits cœurs et des boîtes de chocolat, cela ne veut plus dire grand-chose pour moi. Le mois de février, cette année, m’apporte un contentement différent : celui de réaliser que l’amour de ma famille est devenu le plus important de tous. Et, parce qu’elles sont devenues plus rares, les réunions de famille n’en sont que plus précieuses…, même les réunions à distance.
Et dites-moi, qu’est-ce qu’une réunion familiale sans nourriture? Mais… un repas à distance me diriez-vous?
Je vous explique. Après avoir assumé le monopole de la préparation des repas pendant près de 30 ans, j’avais demandé à mon mari, l’an dernier, de s’employer à faire un repas par mois. Ayant gracieusement accepté, il a donc choisi des recettes et préparé lui-même ce qui est devenu « le repas mensuel de Yuki », durant 12 mois. Il faut dire que, les enfants maintenant partis, il peut plus facilement se permettre cet… apprentissage.
Le but étant de l’amener graduellement à préparer les repas sur une base régulière, il est passé cette année à un repas toutes les deux semaines. En général, il utilise des recettes japonaises, et la fin de semaine dernière, son choix s’est porté sur un plat de kushikatsu (brochettes de porc pané et frit). Depuis longtemps, nous avons l’habitude de partager nos bons moments sur un compte Messenger familial. J’envoie donc une courte vidéo du chef en pleine action à nos enfants et j’ai la surprise de recevoir une vidéo du copain de ma fille préparant aussi le repas, et pour ne pas être en reste, mon garçon, surveillant la cuisson de sa pizza. Hi hi!
Nous avions beau être tous à des kilomètres de distance, j’ai ressenti un immense plaisir à pouvoir partager ce moment de nos vies quotidiennes. Vive les télécommunications!
Cliquez sur les chefs pour les voir en action!
Et à vous, chers lecteurs, nous offrons ce mois-ci une page au sujet du
Festival du Voyageur qui débute le jour de la Saint-Valentin.
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Janvier 2020
Un jeu pour la nouvelle année
Quelle chance j’ai eu de visionner l’entrevue de Lisa LaFlamme avec Alex Trebek, le 18 décembre à CTV. D’abord, pour n’avoir jamais écouté Jeopardy! ni aucune autres des nombreuses émissions dont il a été l’animateur, je ne connaissais même pas cet intéressant canadien. Quelle belle personne!
Au cours de l’entrevue, M. Trebek dit, pour expliquer la longévité de ce jeu télévisé (55 ans) qu’il anime depuis 35 ans, que les gens en général aiment être testés. Ils veulent être testés sur leurs connaissances afin de connaître leur degré d’intelligence.
Qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de vous tester sur votre magazine favori en vous entraînant dans une promenade à travers ses pages. Nous espérons que vous aurez du plaisir à répondre aux questions, tout en accumulant vos chances de participer à un tirage au sort. Les gagnants se partageront de nombreux prix, incluant des prix en argent.
Bonne chance et... bonne année!
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Décembre 2019
Faire quelque chose de nouveau
Il y a quelques semaines, mon fils a affiché sur sa page face de bouc cette phrase attribuée à Marie Forleo* : « Vous devez désobéir à la voix dans votre tête qui dit que vous n’êtes pas encore prêt. » Cette citation m’a fait réfléchir... Je crois que la capacité de faire fi à ses réserves est l’apanage des gens à l’esprit aventurier. Quand on lit la nouvelle chronique de Gilles Bédard, Sur les traces des voyageurs, on ne peut qu’être impressionné devant le courage de ces hommes qui s’engageaient pour faire le difficile métier d’aller parcourir de nouveaux territoires et de commercer avec les Autochtones. Et oui, les voyageurs étaient généralement des hommes, mais l’article de ce mois-ci nous présente une femme-voyageur.
Se lancer à l’aventure, ce peut être aussi d’effectuer une activité qui sort de l’ordinaire et qui repousse nos limites un peu plus loin. Décider de faire quelque chose de nouveau signifie être ouvert à de nouvelles expériences, à de nouvelles rencontres, mais aussi, être prêt à accepter les échecs. Les grandes réussites sont souvent précédées d’échecs, mais que représente un échec si ce n’est finalement que davantage d’expérience que l’on peut ensuite appliquer à la réussite.
Le Nénuphar n’existerait pas si je n’avais pas passé outre à la peur de l’échec.
Décider régulièrement de commencer quelque chose de nouveau nous permet de constamment développer nos capacités, nos possibilités, nos dons. C’est d’ailleurs un des messages à tirer de la parabole des Talents : ne laissons pas dormir nos capacités innées, faisons-les fructifier. Voilà donc une belle résolution pour la nouvelle année!
Je vous souhaite un agréable temps des Fêtes!
* Marie Forleo est une accompagnatrice en développement personnel américaine, conférencière spécialiste de la motivation, auteure, animatrice d’une émission de télévision en ligne et entrepreneure.
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Novembre 2019
Célébrer la vie, fêter la mort
En ce début de novembre, mois des morts, les mots me manquent pour expliquer cette dichotomie que je ressens entre les traditions un peu morbides des célébrations de l'Halloween et l’incapacité que démontrent beaucoup de gens à contempler leur mort, à planifier leur mort. Au lieu de ça, plusieurs vivent comme s’ils étaient éternels, accumulent des biens jusqu’à se sentir étouffés, et, de façon générale, n’apprennent jamais à profiter du moment présent.
Et si on se levait chaque matin avec cette idée en tête « Aujourd’hui, c’est la fête de la vie et je vais la célébrer dans la joie! » Quelle différence cela ferait-il dans nos échanges avec les gens qui nous entourent, les gens que l’on côtoie? Et... une autre idée... si on se levait chaque matin avec cette idée en tête « Aujourd’hui, c’est ma dernière journée sur terre. Je vais m'assurer de laisser de bons souvenirs de moi. » Comment différemment pourrions-nous vivre cette journée?
Ah, les idées qui me passent par la tête. Il n’empêche que nous pouvons toujours consacrer un peu plus de temps à préparer notre mort, ne serait-ce que pour éviter de laisser tout ce trouble à nos proches. Pour nous aider à le faire, nous avons la chance d'avoir les conseils d'Anni dans la chronique Et puis après?
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Octobre 2019
Engagement
Ce mois-ci, nous avons pu voir aux nouvelles et dans les médias sociaux, des jeunes de tous les coins de la planète manifester pour sauver cette dernière, dans le sillage de Greta Thunberg et de son incroyable persévérance dans ce combat.
Toujours au mois de septembre, plusieurs centaines d'étudiants de Winnipeg ont participé à une « mort symbolique » sur les marches du Musée canadien pour les droits de la personne afin d’attirer l’attention sur la dégradation du climat.
Cela m’a incité à cogiter sur l’importance de l’engagement. L’engagement dans sa vie personnelle, c’est-à-dire travailler sans relâche à la réalisation de son plein potentiel au lieu de se laisser vivoter. L’engagement dans sa collectivité dans le but d’en améliorer la qualité de vie. L’engagement politique qui découle de la responsabilité de chacun d’utiliser son pouvoir d’agir afin de créer un changement de société.
Notre nouveau chroniqueur, Louis Bernardin, a compris ce que c’est que de s’engager pour sa collectivité, comme vous pouvez le lire dans sa fiche. Il nous offre une partie de l’histoire du village d’Élie par le truchement de l’histoire de sa famille dans Une famille d'Élie.
Dans quelques jours aura lieu la fête de l’Action de grâces. Profitons-en pour remercier tous ceux et celles qui s’engagent à bâtir un monde meilleur.
Bonne fête de l'Action de grâces!
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Septembre 2019
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Soyons gentils!
Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir de pouvoir
contempler les colibris tout mon content. C’est en effet
le moment de l’année où ils se préparent à migrer et
viennent se gaver du nectar de nos mangeoires. Et moi,
je me suis « gavée » de leur beauté. Je remarque qu’en
vieillissant, ma capacité d’émerveillement augmente...
en même temps que ma propension à profiter de tous ces
merveilleux moments. Je suis chanceuse.
Mais cette période de l’année où les journées et le temps d’ensoleillement commencent à raccourcir, et où la luminosité diminue, est aussi le début d’un temps plus difficile. Comment faire face à la somme de tâches qui accompagnent la rentrée scolaire, qu’on soit un parent de jeunes enfants, un collégien ou un enseignant? Quand on sent notre énergie diminuer, notre irritabilité augmenter et que notre capacité à faire face aux difficultés est compromise, le moindre pépin peut alors nous faire exploser. C’est ce que l’on appelle la goutte qui fait déborder le vase.
Je ne suis pas à l’abri de la dépression, saisonnière ou autre, loin de là. Il ne suffit que d’une suite de « petites choses » pour que mon humeur en soit affectée. Une accumulation de regards déplaisants, de commentaires désobligeants ou de comportements agressifs fait en sorte qu’à la première situation de vie un peu difficile, mes ressources face à une tâche à accomplir sont ébranlées, tout comme mon système immunitaire d’ailleurs.
Un petit conseil en ce début de septembre : soyons gentils les uns envers les autres. Notre qualité de vie à tous en dépend.
Bonne rentrée scolaire!
P.-S. – Dans le but de les rendre plus facilement accessibles, nous avons rassemblé les ressources citées dans les pages de la chronique Ça va la tête? sur une page : https://www.magazinelenenuphar2017.com/ressources-ca-va-la-tete
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Août 2019
Coupée du monde
Que signifierait une panne d’Internet pour moi? Si l’on m’avait posé cette question il y a un mois, j’aurais répondu sans hésiter : la fin du monde. En effet, ma vie professionnelle dépend en grande partie des ressources et services offerts sur ce réseau informatique mondial, et ma vie personnelle... aussi. Je dois avouer que je m’endors systématiquement en regardant des films ou en écoutant des séances d’hypnose. (Je sais, je sais, on dit que ça n’est pas bon pour le sommeil, mais jusqu’à présent, je ne semble pas m’en porter plus mal.)
Or, je me suis retrouvée il y a quelques jours dans un coin où l’accès Internet était, disons… très minime et peu fiable, et j’ai été incapable de me servir de l’appareil que je m’étais procuré, censé me fournir un accès wifi.
Après avoir fait fi des messages de mon fournisseur de données, pour mon téléphone intelligent, m’annonçant que mon utilisation allait arriver au maximum autorisé dans mon contrat et que j’allais engager des frais supplémentaires. Après même aussi avoir fait fi du message m’annonçant que J’AVAIS engagé des frais qui s’ajouteraient à ma facture habituelle, j’ai dû finir par me résigner... et me contenter d’écouter ce qui se trouvait déjà sur mon téléphone, soit des enseignements d’Eckart Tolle.
Eh bien, j’ai survécu. Le seul hic, c’est que je n’avais que quatre enregistrements, et que j’ai été bien contente de revenir dans le monde des « branchés ». Mais une panne permanente d’Internet signifierait l’absence du Nénuphar, et ça, ça serait la fin de MON monde.
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Juillet 2019
Les vacances et le stress
Un peu comme notre quête de la perfection quand arrivent les anniversaires ou les fêtes de Noël, on a souvent des attentes irréalistes concernant nos vacances annuelles. Après tout, nous avons travaillé fort toute l’année et ces vacances vont nous permettre de nous évader de notre quotidien professionnel et familial contraignant, et à nous ressourcer. Si la préparation des vacances devient une source de plaisir, c’est bien, mais en général, elle ne fait que contribuer davantage à notre niveau de stress parce que tout d’un coup on doit tout planifier, tout prévoir, tout organiser, et ce, tout en continuant nos tâches quotidiennes.
Ce n’est pas pour rien que l’expression « vacances de rêve » génère plus de deux millions et demi de résultats sur Google. On veut faire de cette période, un souvenir inoubliable! Mais s’il arrive un imprévu comme une panne de voiture, un vol annulé, une réservation perdue... c’est la crise.
De quoi vous rendre malade! Il y a d’ailleurs un risque très élevé de tomber malade en vacances, tout simplement parce que... nous sommes en vacances. Catherine Raymond, doctorante en neuroscience à l'Université de Montréal, affirme que « Quand un stress important tombe d’un coup, le système immunitaire peut tomber aussi ».
Profitez donc de votre magazine préféré durant les vacances et nous utiliserons notre ressourcement et notre recrue d’énergie pour planifier de belles surprises pour la rentrée.
Bonnes vacances à tous!
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Juin 2019
Voyager par la pensée
Un proverbe anglais dit que « Voyager nourrit l’esprit. » Cela dépend souvent, bien sûr, de la façon dont on voyage. J’ai rencontré plusieurs personnes lors de mes voyages qui demeuraient imperméables à la culture locale et ne faisaient que transposer leurs milieux et leurs habitudes de vie dans un autre pays.
On peut voyager sans quitter son fauteuil (bien pratique quand on est en fauteuil roulant), il suffit d’un peu d’imagination... ou de bons livres d’aventure, de récits de voyage, ou de journaux de bord à l’étranger.
Le Nénuphar nous fait voyager dans les petits villages manitobains, Sainte-Geneviève avec Souvenirs d’antan et Sainte-Agathe avec Un p’tit gars de Sainte-Agathe. Il nous a aussi fait voyager avec Ti-Bert le voyageur et maintenant, la nouvelle chronique du mois nous présente le Japon à travers les blogues de deux jeunes Manitobains dans la vingtaine dans Un an au pays de mon père.
Bon voyage!
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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Mai 2019
Redevenons des êtres lumineux
J’entendais cette semaine une animatrice de radio qualifier une artiste de « lumineuse » et cela m’a donné à réfléchir. Quel beau qualificatif! Être lumineux pour moi signifie rayonner, éclairer les gens autour de nous, les inonder d’amour et d’énergie positive.
Il me semble que c’est un excellent objectif de vie, enfin pour moi, que de devenir ou plutôt redevenir lumineuse. Si je dis redevenir, c’est que cette luminosité, cette grâce, c’est l’apanage des enfants. En grandissant, par besoin réel ou pressenti de survie, nous développons notre ego souvent de façon disproportionnée. Plus tard, lorsqu’on se retrouve à un stade d’éveil spirituel, il faut travailler fort pour arriver à une désidentification de notre mental, de notre ego. C’est un travail constant, mais qui en vaut vraiment la peine.
Le Nénuphar rayonne à sa façon en offrant des façons de faire et de vivre mieux. En effet, une grande partie des chroniques portent sur le mieux-être et la façon de mieux parler le français. Et que dire de la nouvelle chronique du mois, La toile de toiles, qui permettra aux lecteurs de jouir de la beauté des toiles de nos artistes manitobains.
Pour célébrer, à notre façon, le début de la troisième année de publication, nous nous sommes plu à modifier la page des chroniques afin de vous offrir une présentation différente. Cette page EST EN ÉVOLUTION! Donc, n’hésitez pas à nous faire connaître vos préférences à ce sujet.
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Avril 2019
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Bilan
Cela faisait déjà plusieurs années que mijotait l’idée du magazine et, plutôt que de la laisser sur le feu réduire à néant, je me suis botté le cul et j'ai créé la page Facebook Magazine Le Nénuphar le 1 ͤ ʳ avril 2017. Le but premier de cette tribune était de servir de compte à rebours menant à l’ouverture du site Web du magazine. J’affichais chaque jour une photo de grenouille avec le décompte : 30-29-28-27... et je me disais que si je n’arrivais pas à produire quelque chose d’intéressant pour le début mai, je n’en serais pas plus mal. Et puis, pour pallier la maigreur du début, je jurais d’ajouter une nouvelle chronique chaque mois.
Quand je pense au culot que cela m’a pris pour faire ça, je suis... éblouie!
Après 24 mois, les 7 chroniques du début sont devenues 34 et plus de 3 000 Manitobains sont venus « feuilleter » Le Nénuphar. Et que dire des visiteurs provenant de 90 pays répartis sur tous les continents! Je voyage tous les jours, maintenant. Je passe de l’Angola au Portugal, puis au Brésil, à l’Italie, aux Philippines, etc. Vous aurez compris que je suis les lecteurs du Nénuphar en temps réel grâce à Google Analytics. Souvent, je tente d’aller chercher un petit bout de la ville ou du pays d’un lecteur du moment, en me promenant sur Google Earth ou en glanant des renseignements sur Wikipédia.
Et tout ça est possible grâce à une personne dont peu de gens connaissent le nom, une personne née la même année que moi (une année de grands crus!) un informaticien britannique du nom de Timothy John Berners-Lee. Il y a 30 ans, au mois de mars, monsieur Berners-Lee a osé présenter sa nouvelle idée pour promouvoir la communication humaine et échanger des informations sur l’Internet : le World Wide Web, littéralement la « toile (d’araignée) à l'échelle mondiale ».
Il n’y a pas à dire, oser mettre ses idées en pratique fait certainement avancer le monde. Osez donc, chers lecteurs et lectrices, OSEZ!
Sources : Economie numérique: 30 ans de World Wide Web et World Wide Web
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Mars 2019
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Rien ne se perd
C’est à cette maxime attribuée à Antoine Lavoisier que je pense en préparant le numéro de mars du Nénuphar : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette maxime peut servir de slogan au principe de l’économie circulaire et du recyclage. Et c’est quelque chose que nous faisons beaucoup au Nénuphar, recycler.
En effet, parmi les chroniques que nous vous offrons, certaines ont déjà eu une vie antérieure sous une autre forme. Je pense entre autres à Défis de parent, basée sur l'ouvrage à succès 52 Défis parents; l’Histoire inédite d’Élianne, tirée du contenu des courriels de sa maman aux amis et membres de la famille; La chronique à Dino dont les articles ont paru dans le magazine Vitalité Québec; Manitoba en couleur, une mosaïque composée de photos célébrant la beauté de la nature manitobaine recueillies sur Facebook; Les capsules linguistiques de Guy Bertrand qui ont fait l’objet de chroniques radiophoniques à Radio-Canada; Pas idiots, ces idiotismes! qui tire parti du dictionnaire d’Antidote; Raconte-moi Terre-Mère, constituée de légendes mythologiques et de réflexions de Boujig'ebessa (Dolorès) ainsi que d’extraits de son coffret sur une clé : Pédagogie par symboles sur les traditions spirituelles autochtones; Riel, patriote, une bande dessinée historique publiée aux Éditions des Plaines et TiBert le voyageur, quatre vidéos sur YouTube dont nous a fait cadeau TiBert lui-même. Bien entendu, Le Nénuphar a obtenu les droits de publication de tous ces contenus.
Et c’est dans la même veine que nous avons l’immense plaisir de vous présenter notre dernière-née, Sourire et s’ouvrir, chronique radiophonique de Janine Tougas diffusée au début des années 2000 sur les ondes de CKSB. Ce que nous offre Janine s’intègre parfaitement au thème du développement personnel qui est la trame de fond du Nénuphar. De plus, avec cette nouvelle chronique, nous innovons! Le magazine Le Nénuphar demeure une publication mensuelle, mais les capsules de Sourire et s’ouvrir seront publiées chaque semaine.
Oh! J’oubliais presque : trois personnes abonnées au Nénuphar auront la chance de gagner un abonnement d’un an au dictionnaire en ligne Usito. Les tirages auront lieu le premier jour des mois d'avril, mai et juin 2019 et le nom de la personne gagnante sera dévoilé dans le numéro du mois correspondant.
Bonne lecture et... bonne chance!
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Février 2019
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Mieux faire face aux défis
Alors que nous entrons dans le mois de février, mois de l’amour, je ne peux m’empêcher de penser à tous ces gens qui n’ont pas ou ne voient pas l’amour autour d’eux. Dans leur détresse, plusieurs « choisissent » de s’enlever la vie. Comme si c’était un choix!
Comment pouvons-nous éduquer nos jeunes à la vie? Leur faire savoir que ce qui rend la vie vraiment intéressante et digne d’être vécue, ce sont ces périodes sombres et difficiles où les défis nous semblent insurmontables, où chaque fibre de notre être est douloureuse, où nous devrons puiser dans nos ressources profondes pour en sortir plus fort et être ainsi encore mieux équipé face aux situations complexes.
Bien sûr, il faut pour cela être en bonne santé mentale qui est, selon Santé Canada, « la capacité de chaque personne de ressentir les choses, de réfléchir et d’agir de manière à mieux jouir de la vie, à mieux faire face aux défis ».
Les maladies mentales dont une personne sur cinq est affligée (incluant les dépendances) sont donc énormément présentes au sein de notre société. Présentes et cachées. On a beau s’exclamer à tout vent : « parlez à quelqu’un, ne restez pas seul à broyer du noir », lorsque quelqu’un commence à s’épancher sur sa maladie mentale dans les médias sociaux, s’il le fait trop souvent, il fait fuir les gens. C’est épeurant une personne aux prises avec une maladie mentale. On ne sait pas toujours comment réagir. Et si je lui montrais trop de compassion et qu’il ou elle jetait son grappin sur moi et que je ne puisse plus m’en débarrasser? Et si je lui faisais plus de tort que de bien par mes commentaires?
J’applaudis toutes les initiatives de débats publics sur le sujet, de lutte contre la discrimination et la stigmatisation qui sont associées à la santé mentale comme Bell Cause pour la cause, la Semaine nationale de prévention du suicide avec des thèmes comme « Le suicide n’est pas une option » ou cette année « Parler du suicide sauve des vies ». Mais au bout du compte, pour pouvoir aider les autres, il faut avant tout s’occuper de sa propre santé mentale et à cette fin, je vous recommande la lecture de ce numéro du journal Infoxiété de l’organisme L’Autre Rive portant sur la santé mentale.
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Janvier 2019
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
S’isoler pour se retrouver
Dans le dernier édito, je mentionnais mon cadeau à ma famille, soit un séjour en caisson d’isolation sensorielle. Pour vous donner une idée de cette expérience, voici ce qu’en dit Wikipédia :
Un caisson d’isolation sensorielle ou caisson de privation sensorielle est une sorte de cocon clos dans lequel on s’allonge pour flotter dans une solution de sulfate de magnésium (sel d’Epsom) à la température du corps. Aucun stimulus extérieur ne vient solliciter les sens : pas de lumière, pas de son, et une disparition de la sensation de pesanteur.
On utilise davantage aujourd’hui l’expression caisson de flottaison.
En fait, on utilise aussi beaucoup l’expression bain flottant et ses effets positifs sont nombreux : l’isolation sensorielle procure une grande détente, l’apesanteur soulage les douleurs musculaires et articulaires, et on ne compte plus les bienfaits du sel d’Epsom. Mais je m’arrête ici avec l’intention d’approfondir ce sujet dans un prochain article de la série Du bien-être à toutes les sauces. Disons pour conclure que mon cadeau à moi a été de voir le visage détendu de mes enfants et de mon mari au sortir de ce bain.
Il existe d’autres façons de s’isoler des constantes sollicitations dont nous sommes bombardés tous les jours, par exemple la méditation, le yoga, l’activité physique, les exercices de respiration, etc. Ce n’est qu’en état de calme que l’on peut prendre du recul et faire le travail d’introspection primordial à sa croissance personnelle.
Décrocher des réseaux sociaux pour un temps est aussi une bonne habitude à prendre et je ne peux qu’applaudir à des messages du genre :
« Allo Facebook! Je me déconnecte quelque temps pour mieux
me connecter à mes proches. Joyeux temps des fêtes à tous! »
C’est donc mon souhait à vous tous pour la nouvelle année, que vous appreniez à décrocher pour mieux retrouver l’admirable être en devenir constant que vous êtes.
Bonne année 2019!
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Décembre 2018
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Gestion des Fêtes
En relisant l’édito de décembre de l’an dernier, histoire de me rappeler ce dont j’avais bien pu parler, je me rends compte que mes préoccupations du moment l’avaient emporté sur le sujet du mois : les Fêtes de Noël. En effet, le titre était « Gestion de la croissance » et s’appliquait à la croissance du Nénuphar. Quel chemin parcouru depuis un an! Au moment de la publication du numéro de décembre 2017, 1 068 personnes étaient venues « feuilleter » Le Nénuphar. Un an plus tard, il y en a eu 10 000 de plus. Bien sûr, plusieurs des récents visiteurs ne sont venus que pour voter pour l’œuvre de leur choix, mais tout de même, ces gens connaissent maintenant l’existence du magazine.
En parlant de gestion de la croissance, l’an dernier, je n’avais pas tout dévoilé. Avec l’augmentation du nombre de pages à éditer, nous avons dû changer de fournisseur de service Internet, ce qui occasionne toujours des « dérangements », mais surtout, nous avons dû décider d’acheter un nouveau site pour répartir les chroniques afin d’alléger l’éditeur. Et ÇA, chers lecteurs, a représenté un travail de moine pour s’assurer que tout le référencement des articles (mois précédent et mois suivant) soit bien codé. Et ce sera à refaire tous les ans.
Gérer le temps des Fêtes est autre chose... et un peu la même chose. Cela demande d’imaginer (visualiser) ce que l’on veut qu’il arrive, de planifier dans ce sens et de s’en tenir au plan. Par exemple, mon désir est de passer du bon temps en famille et pour cela, il faut veiller à ce qu’il y ait le moins de stress possible. Je vais donc cuisiner un certain nombre de repas à l’avance et les congeler. D’ailleurs, beaucoup de mets sont meilleurs une fois décongelés, c’est bien connu. En répartissant la préparation des repas, je ne m’essoufflerai pas et pourrai arriver à Noël en forme et de bonne humeur. Voilà pour le stress de la visite. Comme je n’essaie plus, depuis quelques années, de répondre à tous les besoins exprimés ou imaginés de mes enfants, le stress de l’argent est maintenant bien moindre. J’ai trouvé par contre un excellent cadeau : une expérience thérapeutique familiale de séjour en caisson d’isolation sensorielle. Je vous en reparlerai!
Reste le stress lié à l’alcool. Un petit peu rend joyeux, un peu trop rend garlot et l’ébriété avancée risque de gâcher ces moments que l’on a voulu tellement parfaits, que le stress des préparations nous a entraînés à consommer davantage. C’est le temps d’y penser maintenant : que voulons-nous qu’il arrive durant le temps des Fêtes?
Une petite lecture pour les intéressés : Fêtes : toutes les astuces pour réduire sa consommation d’alcool, sur le site Web de Santé magazine de décembre 2015.
Je vous souhaite un très bon temps des Fêtes!
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Novembre 2018
Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Merci
Je n’ai pas eu besoin d’attendre la journée de l’Action de grâce pour réaliser à quel point je suis choyée. Chaque numéro du Nénuphar me fait rencontrer de nouvelles personnes, me permet d’apprendre de nouvelles choses... et m’apporte les défis nécessaires à l’activation de mes cellules grises, fait bouger mes méninges, quoi!
L’introduction de la nouvelle chronique En sourdine d’Irène Bohémier, me renvoie aux difficultés, que dis-je, à l’impossibilité pour les femmes, à une époque pas si lointaine, de démarrer des entreprises, d’obtenir des prêts, bref de fonctionner en affaires en agissant en son propre nom. Et ce n’est que chez nous. Lorsque j’essaie d’imaginer les entraves à la liberté des femmes dans certains pays, cela dépasse ma compréhension. Je suis choyée.
L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. - futura.sciences.com
Si j’applique la définition de l’homéostasie, un mot nouveau pour moi tiré de l’article sur l’acupuncture de Josie Cantafio, à l’équilibre mental et surtout à la difficulté de le conserver en période de dépression saisonnière, dont nous entretient Georges Huard ce mois-ci, je suis heureuse d'avoir pu profiter des ressources à ma disposition pour arriver à vaincre mes propres bêtes noires. Je suis choyée.
Je vous souhaite un excellent mois de novembre!
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