Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Novembre 2020
Prendre sur soi
Si j’en crois Antidote, « prendre sur soi » est synonyme de se maîtriser, de se contrôler, mais aussi d’accepter, d’assumer, de raisonner… Qu’il est difficile de prendre sur soi en ce moment, alors que notre monde est chamboulé depuis si longtemps, et qu’il devient difficile d’imaginer le moment d’un retour à « la vie normale ».
La caricature du Winnipeg Free Press d’hier (4 novembre 2020) représentait le coronavirus surfant avec bonheur sur une vague de laisser-aller. Ce laisser-aller dont on parle, c’est celui qui fait fi du danger, qui frise l’inconscience, qui finit par permettre au problème de prendre de l’ampleur. Mais si cette inconscience servait de bouée de sauvetage, de soupape, de thérapie presque pour nous empêcher de capoter?
Et cette « vie normale » existera-t-elle encore d’ailleurs? Déjà, on parle de « nouvelle normalité » et on sait tous au fond de nous que cette pandémie nous force à redéfinir plein de choses, y compris nos relations interpersonnelles. Mais tout n'est pas mauvais, notre vision d’antan de l’éducation des jeunes, du travail en entreprise, des loisirs « publics », tout ça est à redéfinir. Et pas nécessairement pour le pire.
Beaucoup de questions, pas encore toutes les réponses, mais une chose est certaine : nous allons survivre et ressortir de l’autre côté de cette crise avec une meilleure connaissance de nos forces et de nos faiblesses. De ça, j’en suis certaine.
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Mon processus d’écriture comprend une grande partie de recherche sur la toile où je teste mes idées et mon vocabulaire pour les exprimer. J’adore fouiller la toile et c’est ainsi que je découvre des perles. Je vous offre une de mes dernières découvertes : une série de capsules géniales brillamment interprétées par Axel Lattuada. J’aime bien quand on m’enseigne quelque chose avec humour! Ce que je retiens de cette capsule particulière sur les émotions : « Le bonheur, c’est le temps que tu accordes à ta joie. La joie étant l’émotion de base et la seule émotion d’ailleurs que le cerveau essaie de reproduire en permanence. »
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