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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Août 2020

Que restera-t-il?

Depuis plusieurs mois déjà, nous nous plions à un régime de confinement et de distanciation physique qui va à l’encontre de certaines de nos valeurs humaines. Personnellement, après avoir passé une bonne partie de ma vie à apprendre à m’ouvrir aux autres et à établir des contacts chaleureux par des embrassades, j’ai de la difficulté à me contenter de gestes à distance.

 

Nous avons dû couper dans la liberté de circuler et de nous rassembler, dans l’éducation, dans les arts et spectacles… je ne ferai pas ici une liste exhaustive, mais je sais que nous n’en sortirons pas indemnes et que plusieurs de nos acquis sont perdus à jamais. La langue française, par exemple, semble en prendre un coup. Si on se fie à un récent rapport du Conseil scolaire du district de Toronto, les cours de français pourraient être éliminés dans une tentative d’économiser de l'argent. Jusqu’à tout récemment, il n’était pas certain que les enseignants de langue étrangère (dont le français) auraient la permission de se rendre en Louisiane pour enseigner le programme d’immersion.

 

Mais comment puis-je me plaindre? Moi, dont la province a réussi assez rapidement à juguler la pandémie en mettant en place les mesures nécessaires dès le début. Ce n’est pas le cas partout et, dans les pays en développement et ceux dont les dirigeants ont nié l’existence du problème ou n’ont pas suivi les recommandations officielles des organismes de santé publique, c’est l’horreur!
Un lecteur assidu du Nénuphar, nous écrit aujourd’hui (17 juillet) que les cas de coronavirus sont en hausse en Algérie et atteignent 70 par jour dans sa ville de Sétif.


En plus, étant travailleuse autonome à partir de chez‑moi dans le domaine des communications, je n’ai pas subi de coupure ni n’ai eu à m’adapter à un nouveau mode de travail. À propos de ce sujet, j’espère que vous lirez notre nouvelle chronique Dans le bain du télétravail, et partagerez avec les lecteurs vos expériences de télétravail à l’ère de la COVID-19 ou à tout le moins profiterez des conseils qui vous y seront offerts.

Vos idées et commentaires sont les bienvenus pour faire de ce magazine un endroit agréable à consulter. Ne vous gênez surtout pas d’écrire à :

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