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Le maintien d’un juste équilibre

Au début de la pandémie, plusieurs se sont retrouvés dans le bain du télétravail et s’en sont accommodés en se disant que c’était une situation à endurer temporairement. Cela fera bientôt un an et il est difficile de savoir quand un retour dans les locaux de l’entreprise sera envisageable ou même souhaitable.

En effet, il y a deux mois à peine, les épidémiologistes (qui me semblent parfois – pardonnez-moi – nager dans la « modélisation ») prévoyaient que la COVID-19 continuerait de représenter un danger pour la santé publique même si un vaccin était découvert. On parle de troisième vague, de phénomènes de super-propagation… bref, sans vouloir me faire le colporteur de mauvaises nouvelles, dans tous ces scénarios, le télétravail (là où il est possible) perdure. 

 

Or, on peut endurer certaines situations désagréables pendant une période de temps… surtout si on a l’espoir d’un changement, mais lorsque le bât blesse trop longtemps au même endroit, les plaies s’aggravent et s’enveniment.

Parlons-en donc des plaies ou des bêtes noires dont nous vous avons demandé de nous parler le mois dernier. Nous avions alors commencé à trouver des solutions au besoin de connexion entre les employés. Suite à nos échanges avec vous, par courriel et sur les médias sociaux, nous croyons pouvoir mieux cerner le problème : ce n’est pas tant le besoin de connexion entre les employés que le besoin de connexion tout court, et ce, dans un contexte où il y a un juste équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Cet équilibre ne signifie pas qu’il faille consacrer un temps égal entre les deux, mais plutôt que chacun puisse se vivre harmonieusement sans se sentir en conflit avec l’autre. Plus difficile à faire qu’à dire lorsqu’on travaille et que l'on vit entre les mêmes murs. Pour conserver cet équilibre, il faut maximiser les avantages du télétravail et compenser ses désavantages. Commençons par un des plus importants avantages… et son pendant négatif.

Suppression des déplacements pour se rendre au lieu de travail 

 

Avantages :

Désavantages :

Solutions :

- diminution du stress causé par les embouteillages

- économie de temps

- emploi du temps ainsi gagné en temps de travail
- absence de coupure entre la maison et le travail

- utilisation des principes de l’horaire flexible
- techniques de déconnexion

L’avantage de travailler à partir de son domicile vient avec un inconvénient : la disparition des frontières entre le temps de travail et le temps personnel et familial. De plus, si on a des enfants qui sont en télé-enseignement ou un membre de la famille qui présente des symptômes de la COVID-19 et qui doit demeurer à la maison, il devient difficile de travailler sans interruption et surtout de rester suffisamment concentré pour être productif. Il peut alors être facile de succomber à la culpabilité et de travailler de longues heures pour « se rattraper ».

Pour éviter de tomber dans le mode du « travail sans fin », il importe d’utiliser votre nouvelle souplesse en identifiant les bases de votre horaire de travail :

  • à quelles heures devez-vous être disponible pour l’entreprise (communications internes ou avec la clientèle)?

  • à quels moments votre journée de travail devrait-elle commencer et finir?

  • êtes-vous prêt à travailler les fins de semaine ou au contraire, préférez-vous les réserver pour la famille?

  • si vous devez vous absenter durant les heures de travail que vous vous êtes fixées, que ce soit pour vous rendre ailleurs ou pour faire une autre activité, calculez le temps que vous y avez consacré et déterminez la façon dont vous réorganiserez votre horaire pour reprendre les heures perdues. 
     

Le temps que nous prenions auparavant pour nous rendre au travail et en revenir servait de coupure nette entre le bureau et la maison. Ce temps doit absolument être remplacé par des activités-coupure. Pas question de commencer à travailler à peine fini de déjeuner… ou pire, avant d’avoir terminé (manger devant son écran en pensant gagner du temps n’est pas une habitude saine). Songez à aller boire votre café en dehors de la maison, à faire une promenade, à lire le journal, à méditer. Ce doit être du temps « pour vous », du temps où vous ne pensez ni au travail ni à vos soucis quotidiens. 

Que ce soit avant, pendant ou après votre période de travail, intégrez du temps pour pratiquer une activité physique. Pour marquer la fin de la journée de travail, sortez dehors si vous le pouvez, prenez une douche ou mettez de la musique. Toutes les mesures que vous prendrez vous permettront de conserver une bonne santé mentale et d'éviter un « burnout » ou syndrome d’épuisement professionnel. 

Le « métro-boulot-dodo » n’a pas besoin d’être limité à « boulot-dodo ». 

(suite au prochain numéro)

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